Nutrition for Growth summit in Paris
French President Emmanuel Macron gestures and looks during the Nutrition for Growth summit in Paris, on March 27, 2025.//04SIPA_SIPA0494/Credit:ELIOT BLONDET-POOL/SIPA/2503272119

Droits de douane : Emmanuel Macron dénonce une « décision brutale et infondée » de Donald Trump

Autour des secteurs les plus exportateurs aux Etats-Unis, comme l’aéronautique, l’automobile ou encore la viticulture, réunis à l’Elysée, le Président de la République a ouvert la réunion de crise en dénonçant la décision de Donald Trump de surtaxer les produits européens.
Caroline Deschamps

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Emmanuel Macron a dénoncé jeudi une « décision brutale et infondée » après une nouvelle hausse des droits de douane annoncés mercredi par Donald Trump. Le Président de la République juge ces « mesures d’une extrême gravité pour l’économie européenne ».

« Une chose est sûre, avec les décisions de cette nuit, l’économie américaine et les Américains, qu’il s’agisse des entreprises ou des citoyens, sortiront plus faibles qu’hier, et plus pauvres », a également déclaré Emmanuel Macron, qui a appelé les Européens à « rester uni » et met en garde contre la tentation de « jouer solo ».

Le chef de l’Etat a appelé les entreprises françaises engagées aux Etats-Unis à y suspendre tous leurs projets d’investissements jusqu’à ce que l’annonce de Donald Trump sur la hausse massive des droits de douane à l’encontre de l’Union européenne soit « clarifié ».

« Ce qui est important, c’est (..) que les investissements à venir ou annoncés ces dernières semaines soient un temps, suspendus tant qu’on n’a pas clarifié les choses avec les Etats-Unis d’Amérique », a lancé le président lors d’une réunion à l’Élysée avec les dirigeants des filières affectées par ces droits de douane et les principaux ministres concernés.

Partager cet article

Dans la même thématique

The French syndicates received by the prime minister
4min

Économie

Sébastien Lecornu demande « une contribution » aux partenaires sociaux, le ton monte du côté des syndicats

Fustigeant les silences et « la langue de bois » du Premier ministre, qui n’a toujours pas présenté de pistes budgétaires deux semaines après sa nomination, l’intersyndicale a décidé de maintenir la pression sur l’exécutif avec une nouvelle journée de mobilisation, le 2 octobre. De son côté, le patronat s’inquiète de voir le débat se concentrer sur les questions fiscales.

Le