Incidents au Stade de France : « les images de vidéosurveillance ont  été automatiquement détruites au bout de 7 jours », révèle la FFF
Lors de l’audition de représentants de la Fédération Française de Football (FFF) à propos des incidents qui ont eu lieu au Stade de France le 28 mai dernier, le directeur des relations institutionnelles de la FFF a expliqué que les images de vidéosurveillance avaient été automatiquement détruites au bout de 7 jours, en l’absence de réquisition judiciaire.

Incidents au Stade de France : « les images de vidéosurveillance ont été automatiquement détruites au bout de 7 jours », révèle la FFF

Lors de l’audition de représentants de la Fédération Française de Football (FFF) à propos des incidents qui ont eu lieu au Stade de France le 28 mai dernier, le directeur des relations institutionnelles de la FFF a expliqué que les images de vidéosurveillance avaient été automatiquement détruites au bout de 7 jours, en l’absence de réquisition judiciaire.
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Interrogé sur les images de vidéosurveillance du Stade de France par le sénateur socialiste Jean-Jacques Lozach, Erwan Le Prévost, directeur des relations institutionnelles de la FFF a expliqué qu’elles avaient été détruites. En fait, « les images de vidéosurveillance sont disponibles pendant 7 jours, puis elles sont automatiquement détruites », pour des raisons de protection des données personnelles. La seule façon de conserver ces images pour faire la lumière sur les incidents advenus lors de la finale de la Ligue des Champions, aurait été « d’avoir une réquisition pour les fournir aux différentes populations », a expliqué Erwan Le Prévost, qui a sobrement fait part – en l’absence desdites vidéos – du sentiment qu’il a eu en direct : « Les images sont extrêmement violentes. »

Face à la surprise des sénateurs, qui se sont étonnés que la justice, saisie dès le samedi soir, n’ait pas réquisitionné les images, Erwan Le Prévost a rappelé que « la justice avait bien été saisie sur la base de l’article 40 sur la fausse billetterie. » Mais François-Noël Buffet a, lui, pris le soin de préciser qu’étant une « décision judiciaire », la « réquisition des images de vidéoprotection » ne pouvait être décidée que par le procureur de la République. « Sur un plan pratique, s’il ne le fait pas, les images disparaissent », a-t-il conclu.

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